Marina Début d'étude des immeubles
Par ce premier article nous commençons la lecture du projet de constructions dans la fameuse Marina.
Bien entendu, nous ne sommes pas dupes de la volonté de "soigner" une entrée de Ville coté nord de Coupvray en venant de Lesches. La "vue" que désiraient les habitants était celle qui existait avant la déformation par la construction d'un emplâtre sur un tennis, à peine dissimulé par un parking négligé. La vue c'était une colline boisée dans laquelle émergeait le clocher d'une église entouré de quelques toits. Mais cet aspect "village" ne convenait plus à nos émérites bâtisseurs, les immeubles de 5 ou 6 niveaux des hauteurs de faîtage dépassant les 60 m, sont là pour couper les regards et cacher les vieilles maisons qui ne sont plus d'actualité.
Alors pour tenter convaincre les habitants que c'est pour leur bien, les promoteurs n'hésitent pas à nous tromper.
Comme les voiliers sur la couverture de la première enquête, ici c'est la page de référence de l’immeuble le mieux placé: celui qui présente sa petite façade sud au bord du canal. On remarque dès ce premier dossier que surfaces et nombre de logements sont en augmentation. En insistant bien que ce sont des ajouts mineurs, sans grande conséquence, mais toujours dans le même sens, même dans un dépassement "mineur" sur l'emprise publique. Rien n'est perdu, la rigueur ne se partage pas.
* La façade présentée en couverture de dossier est la façade ouest sur le port, donc invisible , l'arrière faux ici des arbres impossibles une ligne qui sépare du stade de Foot dont le traitement anti-inondation est très délicat.
Quitte à faire une vue sur l'entrée de ville , pendant la période des fouilles archéologiques en mars 2022, nous avions de meilleures vues de l'existant.
A gauche le tennis couvert qui a cassé l'esthétique initial de l'architecture du parc sportif, à droite à l'arrière les mats de l'éclairage qui sera la première vue depuis l'est du bâtiment abordé ici. La verdure du champ supérieur au premier plan était aussi celle de l'arrivée avant les fouilles. (clic sur images pour les agrandir).
Commentaires
Toujours énervant cette écriture de spécialistes qui font des fautes même dans leur métier. Ça complique (gêne) la lecture.
On se demande si les images avec des légendes floues donc illisibles, des cartes en grand format (A0) ou dans des formats de logiciels inaccessibles aux simples citoyens consultés, ne sont que négligence ou parfaite machination afin de décourager la participation, en tout cas qui peut appréhender de tels dossiers dans le peu de temps d'une enquête? Les experts (Services d'instruction, DDT, MRAe, ...) ont mis des mois sinon des années alors nous ???
Comment lire cette phrase sur les niveaux ? dans l'étude d'impact Etat initial p54 ?
Entre les "côtes" d'une "zone" en "cote" je suis perdu.
"Cette étude précise que le terrain présente une pente dirigée nord-sud vers le sens du canal avec une pente moyenne de 5 %. L’altimétrie du terrain naturel varie entre les côtes 58,0 pour le point le plus haut au niveau de la voie ferrée et 44,6 NGF pour le plus bas au niveau du canal.
Plus précisément, le périmètre d’étude est constitué de deux secteurs et donc de deux entités topographiques distinctes :
• Le secteur au nord de la rue de Lesches est situé sur une pente assez abrupte avec la zone localisée tout au nord correspondant à la côte de 58 m NGF tandis que la zone au niveau de la rue de Lesches correspond à la côte de 51,8 m NGF.
• Le secteur au sud de la rue de Lesches se traduit par un fond de vallée alluviale, correspondant à l’ancien lit du Grand Morin. Le bas du secteur est aujourd’hui occupé par le canal de Meaux à Chalifert. Les côtes de ce secteur varient de 50,4 NGF au niveau de la rue de Lesches et 44,6 NGF au niveau du canal."
J'en profite pour indiquer que dans l'étude de la ZEC des marais, les terrains "sous la rue de Lesches" sont rattachés au réseau pluvial du marais à l'est".