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Encore une publicité

Nouvelle action de promotion à sens unique.

Une déclaration adressée au journal La Marne, mise en accès libre sur le web (habituellement le contenu des articles est réservé aux abonnés!). Une information à peine contrôlée (Un publi-reportage?).

Avec une illustration fausse, toujours la même du dossier initial et sans réserves, malgré la reconnaissance "comme erreur" de montrer des voiliers, des passerelles qui ne sont ni permises ni même planifiées. Des quais avec des péniches qui ne passent pas le tunnel, une illusion de quartier désigné comme "entrée de ville" alors que l'entrée de ville se fait par la rue venant de Lesches, et que ce sera une barrière d'immeubles de 4 à 6 niveaux qui arrêtera la vue d'arrivée dans l'ancien village, transformé en banale banlieue. Une promesse de ne plus utiliser ces tromperies dans une démarche officielle "préalable" à une véritable révision de PLUI cachée. Premier engagement non tenu (voir tableau de réponses à la concertation), puisque toute la "promotion" du dossier reproduit ces images comme couverture.

 

 

Et comme toujours des annonces de dates farfelues: En 2017 dans "Le Parisien" on annonçait les premiers arrivés sans dire où, en 2019. En 2018 on découvre le lieu ? puis en 2019 "le Parisien" relayait la déclaration du maire SE qui annonçait 2021 comme date de réalisation. Enfin mercredi le candidat au poste de représentant majorité Régionale du canton de Serris donne 2022 comme départ des chantiers.

On oublie seulement de dire que la concertation en cours se transformera en "Enquête Publique" (organisée pendant les congés d'après Covid!) car c'est bien d'un grand changement de règlementation avec suppression de trame verte et bleue protégée au Plan Local d'Urbanisme (PLUI) actuel dont il s'agit, c'est la transformation d'une zone agricole qui a dérivé en zone théoriquement verte pour l'accueil de stades justifiés avec un classement protégé de zone UE. Une zone coûteuse à rendre constructible car dans l'extension des marais de Lesches, encaissée entre Viaduc TGV et  ligne P SNCF de plus en plus bruyantes, avec une voirie particulièrement étroite et seule à relier Coupvray vers le nord (N3, Roissy, Francilienne et bientôt A1 direct). Avec déjà la pression des quelques 2400 nouveaux logements attendus au sud que restera de l'esprit village briard, terre promise choisie par tant d'amoureux de ce territoire si éloigné de Disney en réalité?

Que des avis sont à recevoir sur l'autorisation environnementale, sur la gestion de l'eau, et encore oublié la réhabilitations des réseaux (assainissement et surtout pluvial des bassins versants du nord canal.

 

Bien des questions que la simple critique moqueuse de l'expression des récalcitrants, sans bien entendu citer notre association de riverains, n'aurait pas du satisfaire les porteurs du message.

* A propos un conseil de lecture:  Alexis Lévrier "Je venais de publier un ouvrage, Le Contact et la distance, qui portait sur la très forte porosité qui caractérise les mondes politique et journalistique en France." relevé sur Twitter.

Commentaires

  • Petits détails: Rejoindre Reims c'est une balade d'une dizaine de jours, alors perdre du temps à dépenser des sous à Disney? Quelle relation? Comparer les prix des anneaux des ports de Nogent ou de l'Arsenal avec ceux de Lagny ou Meaux, la couverture des emprunts n'est pas garantie, Port-Cergy en sait quelque chose, 30 ans de déficit. Avec 10 minutes à pied avec Carrefour Market, 1/4 d'heure en voiture pour Lidl d'Esbly, 80 m de dénivelé pour rejoindre à travers le village le plateau Disney en plus d'1/2 heure, la concurrence des petits magasins coûteux sera épique même si la commune s'endette un peu plus pour racheter des coques pour garantir l'opération du promoteur. Une mini crèche de 15 berceaux face à 25% de logements sociaux (60) prioritaires, un local collectif prévu comme dans les opérations d'ensembles sociaux quand ils sont promus par Epafrance, avec des garanties d'emprunts assurées par les collectivités locales. Et des logements de luxe (pour équilibrer les surcoûts imposés par les élus convertis en Maitres d'Ouvrages bâtisseurs, avec les risques de faire assumer les dérives de budgets par les impôts des contribuables.

  • De beaux ensembles de logements à louer aux touristes. surtout pour des placements immobiliers qui font monter les prix mais rapportent gros sur le dos des habitants résidents.

  • Une zone à urbaniser ? oui celle qui reste non dessinée sur la vue au-dessus de la rue de Lesches en face des tennis. L'ensemble y compris le parking à gauche était prévu "à long terme" phase 2 après les ZACs sur le RD934, et après réhabilitation des réseaux nord canal, pour 30 pavillons. Ici cet espace limité devra comprendre 48 logements alignés et collés. On supprime les jardins potagers possibles et on explique créer des jardins "ouvriers" à rejoindre en 1/4 voiture, ou des zones de maraîchage en embauchant du personnel communal? ou en salariant des migrants ou des SDF? Des rêves d'attardés utopistes de 68, en fin de carrières? A moins que déjà l'achat des terres agricoles restantes soit planifié, déjà 4,7 Ha ici, il est vrai qu'acheter à 1€ et les revendre à un promoteur à 550€ par simple classement de NA, en UE puis AU, on peut encore agrandir la zone portuaire ... même si au passage parking, voie d'accès jamais utilisée ont permis de dépenser près d'un demi million de budget travaux et subventions. Quant à la voie qui rejoint la "forêt" c'est juste le prolongement du chemin bas des Chauds Soleils qui longe la tranchée de la ligne de train Paris Meaux (ligne P).

  • Comment justifier une procédure de projet, basée sur une notion d'Opération d’Intérêt Général sinon National, quand on compte sur la vente de 50 logements sociaux pour participer au financement du creusement d'un port de plaisance?
    Et créer deux immeubles sociaux comme mur écran "d'entrée de ville" afin d'éviter les nuisances aux 210 logements luxueux nécessaires à l'équilibre de l'opération.
    Une belle promotion immobilière d’Intérêt purement spéculatif pour les placements de riches rentiers.

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