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Posés dans la sangsue "sud" du marais de Coupvray, deux "amphicaps" ont été relevés chaque jour du 3 au 26 avril.
Le dossier d'inventaire établi selon le protocole par l'association Renard est adressé au Muséum comme il se doit de nos conventions d'agrément.
Nous y avons relevé la forte présence de Dytiques, mais les cinq femelles et cinq mâles de Triton palmés, prouve l'intérêt de cette zone humide, et avec l'éclaircissement donne l'espoir d'un fort développement. Le document que nous publierons prochainement pour soutenir d'éventuelles visites éducatives, fera également la part belle aux explications sur le fonctionnement du marais, puisque cette sangsue étant physiquement le seul point bas en lien direct du niveau de la crue du Morin démontre qu'aucune arrivée d'eau venant du sud ouest ne l'alimente même par les quelques périodes de fortes pluies d'orage que nous avons subies.
Sans panneau informatif sur site avant le 15 janvier, pour un chantier théoriquement annoncé pour octobre ou novembre, puisque l'affichage sur site n'en permet pas la lecture, que la mairie de Coupvray, malgré son affirmation de transparence, le cache en obligeant à passer en mairie pour le consulter.
Nous devons détailler ici.
D'abord, il est disponible sur le site de la préfecture : (il est d'ailleurs dommage que les documents de l'enquête, ne soient plus accessibles dès la minute de clôture de l'EP, et que l'arrêt ne soit ps lié après le rapport du CE. )
Ce document est toutefois incomplet puisque ne figurent pas les annexes, d'autant plus important que les plans sont absents.
Bien qu'attendu depuis l'avis favorable avec recommandations de l'Enquêtrice et l'Autorisation Préfectorale (avec certaines réserves), le début du chantier était prévisible. Voir Enquête Publique Zone d'Expansion des Crues du ru de Coupvray (ZEC) en fin d'article.
Tout citoyen n’est pas tenu de savoir ce qui se passe devant chez lui en lisant les journaux, en s’abonnant à des notifications de réseaux traceurs ou en consultant quotidiennement les actualités du site municipal. Même lorsqu’il fait l’effort de s’inscrire aux newsletters de la mairie, il peut être amené à les ignorer, car elles se limitent souvent à des publicités pour des actions distractives, sans apporter d'informations réellement utiles ou pertinentes.
Aussi un affichage sur place et anticipé semble indispensable, la transparence en permanence revendiquée est une fois de plus ici mise à mal.
C'est ce que nous dénonçons dans ce tract. Vous y noterez déjà que les riverains sont restés dans l'ignorance de la prise en compte (ou non) des engagements des deux maires lors de la réunion de clôture de l'enquête publique.
Suite aux recours gracieux, rejetés sans explications par la préfecture et le maitre d'ouvrage VEA, soulevant les erreurs du projet, il a été déposé des recours au Tribunal de Meaux.
Il convient également de souligner que, comme nous l’avions souligné dans nos observations, reprises lors de cette réunion par le représentant de notre association (bien que n’étant pas un riverain direct), VEA a lancé en octobre un marché pour un complément d’étude et des travaux sur les réseaux d’eau. Ces travaux, prévus pour s’étaler sur les cinq prochaines années, sont indispensables pour permettre l’acceptation des urbanisations au nord du canal. Ils sont notamment nécessaires pour accueillir les immeubles du projet port (263 logements, ainsi que des restaurants et infrastructures d’accueil touristique).
Invités dans la salle municipale de la Ferme du Château, par la Commissaire enquêtrice, les citoyens concernés se sont massivement déplacés.
Bien que signalée comme organisée par la municipalité (le maire et ses adjoints) dans le magazine de janvier, pour une information, c'est bien un débat dont il était décidé par le Préfet dans son Arrêté du 27 décembre.
Il faut admirer la maitrise de madame la commissaire pour limiter les temps d'intervention, faire circuler le micro dans le public. Recentrer le sujet et calmer les énervements inévitables de concitoyens qui ont été subtilement écartés depuis 2015 de la conception de cette immense attraction que constituent le bassin portuaire, ses commerces festifs et l'hôtellerie fluviale. Elle a bien précisé qu'elle était chargée de rédiger le compte rendu de ces échanges, que le public était censé avoir eu le temps de consulter les documents du dossier puisque cette réunion se déroule le lendemain de la clôture initiale, avec une prorogation jusqu'au samedi matin 20 janvier.